Dans quel contexte avez-vous retenu le Dynamic Visualization II ?
Dr René Bokobza : Notre centre, qui fait référence dans l’est parisien, a toujours accordé une grande importance au progrès technique et à l’innovation. Nous utilisons ainsi les matériels les plus récents et les plus performants de chaque modalité, et continuons de privilégier les équipements de dernière génération, comme la mammographie par tomosynthèse, la mammographie numérique plein champ, etc. Or, dans l’imagerie médicale, l’innovation se fait désormais pour l’essentiel sur les logiciels, avec l’arrivée d’algorithmes d’aide à la décision et au diagnostic toujours plus fiables – comme justement le DYN II de Fujifilm. La tendance se poursuivra et s’accélèrera, avec à terme des systèmes diagnostics experts et apprenants, basés sur les technologies d’intelligence artificielle.
DYN II représente donc un pas supplémentaire vers cette imagerie médicale de demain. Qu’apporte cette solution à votre pratique ?
D’abord et surtout, un plus grand confort pour la lecture et l’interprétation des images. Dynamic Visualization II accentue en effet le contraste des images de sénologie à faible dose, en atténuant la glande dite normale et en favorisant les structures pathologiques. Les lésions apparaissent dès lors de manière beaucoup plus visible, ce qui facilite la lecture des clichés, en particulier en ce qui concerne les seins denses, épais ou cicatriciels. Je me suis d’ailleurs habitué à ce contraste élevé et sans saturation, et éprouve un certain inconfort à retrouver une image trop dure d’avant DYN II. Les patientes sont pour leur part plus sereines : avant DYN II, une lecture un peu difficile pouvait être longue et générer de l’angoisse. Ce n’est plus le cas avec la lecture assistée puisque, pour résumer, DYN II met en avant les zones sur lesquelles le radiologue doit concentrer son regard.
Quel a été l’impact concret de DYN II sur vos flux de travail ?
Les vacations, les consultations, ont incontestablement été fluidifiées, sans pour autant perdre en sécurité. Le gain de temps apporté par DYN II me permet par exemple de passer plus de temps sur le compte-rendu ou la comparaison avec les examens antérieurs. Pour certains examens, l’aide au diagnostic permet en outre de limiter les investigations complémentaires, comme l’échographie, ou au contraire de mieux les cibler. En revanche, DYN II ne caractérise pas la tumeur, c’est-à-dire qu’il n’indique pas si elle est bénigne ou maligne, s’il y a des calcifications, si ses contours sont plus ou moins limités, etc. Ce sera là l’étape suivante, celle des systèmes experts que j’évoquais précédemment, basés sur l’intelligence artificielle et qui représentent une voie d’avenir particulièrement prometteuse pour l’imagerie médicale. D’ailleurs, je suis convaincu que le rôle du radiologue restera essentiel, pour l’interrogatoire, l’examen clinique et surtout la validation du diagnostic posé par l’IA.
Plus d'informations sur le site de Fujifilm.
Article publié dans le numéro de mai d'Hospitalia à consulter ici
Dr René Bokobza : Notre centre, qui fait référence dans l’est parisien, a toujours accordé une grande importance au progrès technique et à l’innovation. Nous utilisons ainsi les matériels les plus récents et les plus performants de chaque modalité, et continuons de privilégier les équipements de dernière génération, comme la mammographie par tomosynthèse, la mammographie numérique plein champ, etc. Or, dans l’imagerie médicale, l’innovation se fait désormais pour l’essentiel sur les logiciels, avec l’arrivée d’algorithmes d’aide à la décision et au diagnostic toujours plus fiables – comme justement le DYN II de Fujifilm. La tendance se poursuivra et s’accélèrera, avec à terme des systèmes diagnostics experts et apprenants, basés sur les technologies d’intelligence artificielle.
DYN II représente donc un pas supplémentaire vers cette imagerie médicale de demain. Qu’apporte cette solution à votre pratique ?
D’abord et surtout, un plus grand confort pour la lecture et l’interprétation des images. Dynamic Visualization II accentue en effet le contraste des images de sénologie à faible dose, en atténuant la glande dite normale et en favorisant les structures pathologiques. Les lésions apparaissent dès lors de manière beaucoup plus visible, ce qui facilite la lecture des clichés, en particulier en ce qui concerne les seins denses, épais ou cicatriciels. Je me suis d’ailleurs habitué à ce contraste élevé et sans saturation, et éprouve un certain inconfort à retrouver une image trop dure d’avant DYN II. Les patientes sont pour leur part plus sereines : avant DYN II, une lecture un peu difficile pouvait être longue et générer de l’angoisse. Ce n’est plus le cas avec la lecture assistée puisque, pour résumer, DYN II met en avant les zones sur lesquelles le radiologue doit concentrer son regard.
Quel a été l’impact concret de DYN II sur vos flux de travail ?
Les vacations, les consultations, ont incontestablement été fluidifiées, sans pour autant perdre en sécurité. Le gain de temps apporté par DYN II me permet par exemple de passer plus de temps sur le compte-rendu ou la comparaison avec les examens antérieurs. Pour certains examens, l’aide au diagnostic permet en outre de limiter les investigations complémentaires, comme l’échographie, ou au contraire de mieux les cibler. En revanche, DYN II ne caractérise pas la tumeur, c’est-à-dire qu’il n’indique pas si elle est bénigne ou maligne, s’il y a des calcifications, si ses contours sont plus ou moins limités, etc. Ce sera là l’étape suivante, celle des systèmes experts que j’évoquais précédemment, basés sur l’intelligence artificielle et qui représentent une voie d’avenir particulièrement prometteuse pour l’imagerie médicale. D’ailleurs, je suis convaincu que le rôle du radiologue restera essentiel, pour l’interrogatoire, l’examen clinique et surtout la validation du diagnostic posé par l’IA.
Plus d'informations sur le site de Fujifilm.
Article publié dans le numéro de mai d'Hospitalia à consulter ici